Il referme violemment le clavier de son ordinateur portable et balance sa paire de lunette qu'il porte pour reposer ses yeux, il n'est pas bon de passer trop d'heure à fixer un écran, mais en tant qu'écrivain il est assez difficile de faire autrement. Il fourragea dans ses cheveux les mettant en tout sens, relevant son regard sur la pièce dans une semi-pénombre, le soleil couchant rasé l'horizon qu'il distingue au travers de la baie vitrée entrouverte, donnant sur une terrasse fermer donnant accès directement sur la plage, les cris de quelques mouettes ce mêler à celui du vent. Il se cala dans son siège en cuir, les bras posés sur de large accoudoir, un fauteuil de ministre ou de président de la république, confortable esthétique et affreusement cher.
-Sa yé tu est disposé à m'écouter ou dois-je prendre rendez-vous pour parler a mon copain, enfin je ne suis même plus sur de cela Duncan !
Il la regarda avancé dans la pièce avec son élégance naturelle et brutale, portant un short en jeans blancs usés et un chemisier nouer sous le nombril, des bracelets tintés à son poignet à chacun de ses pas, ses cheveux relever en queue de cheval danser dans son dos. Ses mains se posent sur le bureau bouchant la vue sur le soleil couchant, mais créant un halo de lumière autour d'elle.
--J'ai besoin de savoir, besoin de l'entendre de ta bouche, parle moi Duncan, je n'y croirais pas sinon. Ce n'est pas toi ça si ? qui est tu alors ?!, mais parle bon dieu, s'il te plait Duncan parle moi, dis moi raconte moi, ou dis moi de me la fermer de prendre la porte et d’effacer tout trace de toi dans ma vie même si je ne le ferais pas, je suis la après tout....
Duncan la regardait mais ne l'entendais pas vraiment, elle désirait qu'il parle ne lui laissait pas l'opportunité d'en placer une, c'était tout elle et il a toujours adiré ce débordement de paroles qu'elle déverser sans cesse. Cela le fait sourire et nourris son imagination il a même mis des bouts d'elle dans l'une des héroïnes de son roman ! Mais ici dans la pénombre qui prend possession de la pièce, il ne sourit pas et il n'en a pas vraiment envié, elle est entré avec les trousseaux de clés qu'il lui a confiées avec naturel il y a de nombreux mois maintenant, venant chercher des explications. Elle est à l'origine de ce mal l'aise entre eux, mais c'est lui qui a fait la connerie de la tromper même s'il ne c'en souviens que vaguement, il sait pourtant que l'alcool ne lui réussit pas que quelques verres et il est certain de ne plus se souvenir de ce qu'il a fait ensuite.
Arrête, tu me file mal aux crânes, s'il te plait si tu veux que je parle, taie toi une seconde. Tu veux entendre quoi ? que j'ai bu par ta faute ? que je me suis couvert de ridicule par ta faute, que je fais la une des magazines people par ta faute ? tu veux savoir quoi de plus que ceux qu'ils ont écris ?
Il se leva poussant la chaise sur roulettes qui alla cogner contre le mur il rejoint la cuisine sachant qu'elle le suivra certainement il se prit un verre d'eau qu'il bue d'un seul coup mais sa gorge était pourtant encore séchée ! Il n'aime pas la presse, mais cela fait partie due deale de son métier, par des interviews il fait vendre ses romans une saga dont le quatrième tome est très attendu. Mais là l'article paru sur lui entache sa crédibilité et le met dans un état pas possible. Il a bu beaucoup trop, il s'est battu comme un chiffonnier, ou un adolescent encore puceau, mais il ne sait pas arrêter là malheureusement, allant dans un autre bar il ses retrouvés à danser à moitié à poil avec une bande de gays aie aie,,, il n'a rien contre les Gay tout au contraire même. Mais il a abusé, dépasser une limite à ne pas franchir, résultat Candice est là à lui demander des explications, elle la lut à quoi bon lui dire de vive voix, oui il a embrassé une ou deux filles et même un mec il c'en souvient vaguement c'est cette dernière image qui a étais publié !
Il se retourne découvrant Candice sur le pas de la porte de la cuisine et tout le reviens en bloquer, comme un boomerang dévastateur. il y a trois semaines elle lui a avoué l'avoir trompé et d'être enceinte, ne sachant pas vraiment de qui. Son le rendu fou furieux, il l'a mis dehors sans douceur elle ses tordus la cheville tellement il a été violent, des cris des pleurent, des mots qu'on ne pense pas mais que l'on hurle, puis la descente aux enfers, la souffrance, la colère, le manque, le désespoir !
-Excuse-moi je n'avais pas à m'emporter, depuis quelques jours tu répondais à mes textos, à mes mails j'ai crue que...
Stop, ne dis rien, va-t'en Candice, tu ma fait assez de mal comme ça; tu as ravagé ma vie, je n'arrive plus à rien, à écrire un mot, ou à ne pas me couvrir de ridicule ! Je tiens le coups grâce a des médoc douteux, je pars en live Candice, je sombre et te voir là en sachant que tu portes encore cette enfant cela me rend malade, sort de ma vie Candice... CASSE TOI.
Sans voir si elle le fait, il se servit un autre verre d'eau qu'il avala en faisant tomber au fond de sa gorge deux petits comprimer bleu, délivré par ordonnance. Les mains à plat de part et d'autres de l'évier plein de vaisselles sales il se retourna lentement au son que produit la porte avant cela il avait reconnu le tintement du porte-clés qu'elle a posé sur la table il regarda les clés et se laissa glisser sur le sol, plus seul que jamais, il a voulu qu'elle parte, la voir est souffrance, mais le pire à vivre ses maintenant c'est demain sans elle...


Trois mois ont passé, lentement Duncan à remonter la pente, mais il n'est pas encore sorti de son enfer ! Mais pour chasser l’amertume d'un échec est oublié un visage et ne plus entendre le téléphone sonné pour connaitre l'avancée de la suite de son roman. Duncan sur un coup de tête c'est payer une croisière, partir loin de la terre, loin du quotidien, d'elle il a plus de nouvelles et a interdit à ses amis de lui en parler, il ne veut rien savoir, il doit se plonger dans son roman, reprendre l'histoire, faire avancer ces personnes, les torturés, les faire aime ou détester, les faire gagnés où perdre, créer et s'abandonner dans l'univers fantastique qu'il crée de toutes pièces.