| Sujet: To kill a mockingbird is a sin. Mar 7 Mai - 8:56 | |
| ✓ Bastien Elouan Anderson Caractère Agréable Amusant Autonome Attentionné Aventureux Convivial Courageux Créatif Drôle Dynamique Expressif Farceur Généreux Hardi Imaginatif Intuitif Loyal Naturel Optimiste Ouvert d'esprit Pacifiste Persévérant Réceptif Sensible Sociable Spontané Tolérant Valeureux Bavard Boudeur Maladroit Menteur Nonchalant Obstiné Têtu Vantard - pour cacher son manque de confiance ou pour plaisanter. | |
ღ Now, what's
your past ? Ce que je veux dire, c’est que tout n’a pas été toujours ainsi. Je n’ai pas toujours été ainsi. Le piano, premièrement. Ce n’était qu’une obligation familiale, comme quoi tout enfant de pseudo bonne famille doit savoir jouer du piano, voyons. Alors voilà, j’ai appris le piano, depuis mon jeune âge. Et le violon aussi, ne jamais oublier le violon ! J’ai eu tendance à préférer le piano mais à toujours plus m’exercer au violon, paradoxalement. Cela dit ce n’a pas été les grandes amours dès nos premiers instants entre le piano et moi. Au départ, je n’aimais pas. J’en avais marre, je n’arrivais à rien, je ne voyais aucun intérêt de frapper sur des touches pour faire de la « musique » — une musique que je n’entendais jamais dans les magasins et qui n’étaient même pas mes comptines de cour d’école, qui plus est. Avec le temps, je l’ai apprivoisé et cette valeur familiale a fini par devenir mon plaisir. Ce n’est pas la seule chose qui a changée avec le temps, mais toutes n’ont pas terminées aussi bien.
La première chose que s’est dissoute en moi, c’est la foi. Je n’y parvenais pas. Je ne voyais de Dieu nulle part. Plusieurs éléments des histoires chrétiennes me rendaient suspicieux, je ne comprenais pas pourquoi le père de Jésus l’avait laissé se faire planter des clous dans les poignets ou pourquoi les humains étaient mieux qu’un renard alors que le renard savait se débrouiller tout seul dans la nature et que moi, tout petit garçon que j’étais encore, j’étais mort de trouille dès qu’on me laissait moins d’une minute tout seul dans le jardin. Il y avait en effet une sorte de protectionnisme. Cette famille – aristocrate et clichée au possible – tentait de prémunir ses enfants du mieux possible des dangers de la pécheresse humanité. On me répétait sans arrêt de me méfier de tout ce qui n’était pas bien propre sur lui. Dès que quelqu’un basculait dans un langage d’une familiarité outrageante on me pointait du doigt tout ce qui, physiquement, indiquait qu’il était destiné à se comporter de cette façon et on m’enseignait à ne pas approcher ce « genre de personnes ». Les moindres menaces étaient toutes notées, repérées, apprises. Le monde semblait être une jungle remplie de gros tigres méchants qui désiraient me dévorer, moi pauvre petit koala. Alors, oui, le renard, je le trouvais extrêmement courageux et je ne comprenais pas qu’on puisse le trouver moins habile que moi. Au fil du temps je me suis débarrassé de tous ces préceptes familiaux des Anderson. La seconde chose en effet, ce fut l’ouverture. J’ai cessé d’avoir peur de n’importe quoi en étant confronté obligatoirement au reste du monde. Je me suis aperçu qu’on trouvait des méchants et des gentils partout. Première nouvelle : l’univers n’était donc pas dual ! J’ai dit adieu à la vision manichéenne qu’on m’enseignait. Et j’ai enfin osé sortir de chez moi et me brûler un peu les ailes pour respirer, nom d’un chien ! Laissez-moi vivre comme je le veux, expérimenter mon corps, les sensations, la vie. J’ai tourné le dos à tous ces préjugés. La première chose c’est la foi, la seconde chose c’est le dualisme, la troisième c’est la culture. Du moins, la culture telle que je la connaissais. Quelque chose de barbant à regarder des œuvres sans saveur – on tentait vainement de me les expliquer mais rien à faire ça m’ennuyait – ou à écouter des musiques imposées, supplice terrible auquel on ne pouvait échapper tout comme à l’apprentissage des sacro-saintes lois du pays et des matières nobles. La justice, la médecine, la finance. Vous en trouvez toujours de cette trempe dans les « bonnes familles ». Bien sûr la littérature a aussi sa place, rien ne doit être négligé. Mais cet apprentissage fut tellement fastidieux et mortel. C’était un peu Gargantua au stade sophiste, à la maison. J’exagère certes mais de mon ressenti, on n’en était vraiment pas loin. Non, toute cette culture jamais remise en question depuis des lustres, je n’en pouvais plus. C’est plus tard que j’y ai trouvé un intérêt à toutes ces vieilleries auxquelles j’avais le droit enfant. Quand j’ai découvert une nouvelle façon de connaître, quand on m’a montré en quoi ça pouvait être utile, stimulant. Vivant, presque. C’est à ce moment aussi que je me suis mis à aimer le piano, à ne plus autant l’abhorrer du moins.
Toute cette remise en question n’aurait pas été possible, cependant, sans un acte indispensable, véritable tradition des Anderson : l’année d’étude à l’étranger. On devait tous y passer. Moi, mes deux frères, mes deux sœurs. Je suis le dernier de la famille et donc le dernier à l’avoir effectué. J’ai choisi l’Italie. Direction Florence. Là-bas j’ai rencontré des gens grouillant de bonne humeur, une langue qui chantait, contrastant violemment avec les intonations auxquelles j’étais habituées chez moi, une ville ensoleillée qui me paraissait exploser de mille couleurs chaque jour. C’était véritablement un nouveau monde. Un peu comme mon Amérique à moi ; si vous voulez. Le simple fait de parler une autre langue m’a montré une autre façon d’être. Je me sentais mieux, plus libre, plus vivant. Je n’étais plus brimé par tous les préceptes de mon éducation, j’avais le droit de m’ouvrir, de faire des choix, de protester, de parler, d’être Bastien et non un Anderson. J’ai beaucoup appris sur les arts en allant à Florence, et cette fois ça m’a vraiment intéressé. Mes amis m’ont fait découvrir d’autres musiques, je me suis mis à la guitare et aux percussions et depuis je ne les ai pas lâchés, cherchant de nouvelles percussions autant que possible. Je ne sais pas pourquoi ceux-là en particulier me fascinent, mais j’aime cette catégorie d’instruments. Le Saint-Graal étant l’inaccessible hang, que je ne désespère pas d’obtenir un jour.
Le dessin a aussi joué un rôle bien plus important dans ma vie à cette époque. Il a toujours été là. C’est surtout grâce à ma sœur, Robyn. Elle est sûrement celle dont je suis le plus proche dans la famille, peut-être parce que tous les deux nous ne nous sommes pas conformés à ce que l’on attendait d’un Anderson. Elle est aventurière, garçon manqué, franche, indépendante et c’est à elle que je dois ma liberté, ma scission. Sans elle je n’aurais jamais eu la curiosité d’aller voir ailleurs, je n’aurais pas pu m’épanouir hors de ces normes. J’aime ma famille malgré tout, mais je n’ai pas forcément de réelles affinités avec le reste. Je ne sais ni comment me comporter ni quoi leur dire. Certains jours nous nous entendons mieux que d’autres mais il reste que quand je dis « ma sœur », il s’agira toujours de Robyn. Elle est passionnée de peinture. C’est en la voyant faire que je me suis intéressé au dessin. Depuis, j’ai rempli des dizaines de carnets. Elle, c’est la peinture. Moi, c’est le fusain et les pastels.
C’est le dessin qui m’a conduit au théâtre, par ailleurs. Je ne sais pas trop pourquoi, à une époque en dessiner, cela me fascinait. Non pas parce que la vie est un théâtre et que ça faisait une jolie symbolique mais plutôt parce que le lieu en lui-même me fascinait. Aussi temporaire que permanent. Des histoires et passent mais les planches, elles, restent. Imprégnées pour longtemps encore de tous les instants qui se seront écoulés sur ses bois. Et puis c’est un lieu clos, on peut y mettre diverses perspectives, le voir d’en bas, d’en haut, de biais, changer les profondeurs à loisir, créer toutes sortes de formes. Se placer côté public ou être une ombre dans les coulisses. C’était vraiment un exercice que j’appréciais énormément. C’est pour cela qu’un jour, à force, on m’a traîné sur une scène de théâtre, une vraie, histoire que je voie comme ça se passe dans la réalité, sur les plateaux. Et j’ai fini par y prendre beaucoup de goût. Aujourd’hui encore quand je dois me présenter parfois, je prends un autre rôle. Je ne me présente pas sous Anderson mais sous un autre nom. Ça m’amuse. Et puis, je n’aime pas mon nom. Il est associé à trop de choses qui me répugnent. Toutes les règles de la haute société, ça m’oppresse. Tandis qu’au théâtre, j’étais libre, réellement.
Avec le théâtre, j’ai cheminé jusqu’à la magie. On a parcouru beaucoup d’univers. Le théâtre classique, le contemporain. Le théâtre sensoriel. Les marionnettes. Et, pour finir, j’ai plongé dans la magie. Quand j’ai découvert que je pouvais apprendre tous ces secrets de grands magiciens qui m’ont toujours fasciné petit – petite part de merveilleux dans mon monde réglé et fixé, droit, concret, sans fable ; monde interdit qui m’attirait d’autant plus – j’ai lentement commencé à regarder des vidéos sur Internet, à aller dans des festivals amateurs, à m’y entraîner. Je ne suis pas le plus doué mais j’aime bien de temps en temps faire quelques tours. Cependant la musique et le dessin sont les arts auxquels je suis le plus attaché.
Il aurait fallu que je travaille dans l’économie, un truc comme ça. J’avais envie de faire quelque chose avec le dessin mais c’était inacceptable. Alors j’ai choisi l’histoire-géographie et même si ce n’était pas ce dont rêvaient mes parents, ils ont accepté ce compromis : pas de finance, mais pas de dessin non plus. Au moins avec l’histoire-géo, ils se disaient que je finirais prof’ et après tout, un professeur, c’était toujours bon à avoir dans la famille, ça faisait aussi réussite familiale, l’honneur ne serait pas bafoué, le cadet des Anderson serait respecté aussi. Un professeur c’est toujours estimé. J’ai donc étudié toute l’année l’histoire-géo. Sortie de lycée, direction la fac. Mais bien qu’adorant ces matières, je me rends compte que ce n’est vraiment pas ce que je veux. Alors j’arrête. J’arrête et je pars avec ma sœur en croisière. On va voyager, parcourir le monde ensemble ! Tout ce dont j’ai toujours rêvé. Le faire avec Robyn, ce n’est que plus enchanteur. « Voyage », vraiment, ça, ça c’est le mot même du rêve. Le simple fait que ma mère soit Française m’a habitué à vivre avec deux cultures en permanence même si depuis le temps elle s’est bien habituée à la vie britannique. Mais de temps en temps elle nous parlait de la vie en France et puis, on a grandi avec les deux langues alors forcément, on a tous pu toucher à la culture française par ce biais. C’est d’ailleurs par les origines de ma mère que j’ai hérité d’un tel prénom. Bastien, quel Anglais s’appelle Bastien ? Sur cinq élèves, au moins trois me demandaient si j’étais vraiment Anglais avec un air dédaigneux – au secours le sang des Anderson est impur. C’est la petite originalité de ma mère. Comme quoi, ils en sont capables dans cette famille ! Mais les deux plus originaux, les moutons noirs, c’est bien moi et Robyn. Évidemment, l’avis de nos parents sur cette expédition n’est pas des plus positifs. Mais Robyn y travaille, ça compense. Et ils n’ont rien à dire pour moi, c’est elle qui me paie le voyage ! Quant à mes études… J’ai bien l’intention de tenter quelque chose en cinéma/théâtre l’an prochain. Ou bien dans le graphisme ? Je verrai. Ce n’est pas ma préoccupation première, le Calypso Cruise nous attend. Et tant pis pour mes parents, j’ai grandi.
ღ And the winner is En réalité moi c'est Grimalkin et dans la vraie vie je suis majeure. Ce forum je suis tombée dessus grâce à Robyn et franchement il est vraiment génial assurément ! Même si j'avoue avoir un peu de mal avec la couleur des posts et de fond+le rose et la graaande taille des catégories. xD Mais faut pas chercher j'ai un problème avec les trucs grands. . Sinon ce personnage est inventé comme indiqué en haut non ? et toutes les créations que j'ai utilisées viennent de crédit sur l'avatar et le reste je sais pluuuus désolée. Mais pas de moi c'est sûr. #PAN#. Enfin je tiens à vous dire en route sur les mers ! ✓ Statut de la présentation: finie ✓ Suivie par: pseudo
Dernière édition par Bastien E. Anderson le Jeu 9 Mai - 9:22, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: To kill a mockingbird is a sin. Mar 7 Mai - 8:57 | |
| ✓ Questionnaire de PRÉNOM NOM Seulement ajouter checked après le "oui" & avant le /
Dernière édition par Bastien E. Anderson le Mer 8 Mai - 19:38, édité 1 fois |
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