Et neuf mois plus tard ... ft Dean O'Brian

Maxime & Dean

« Il était une fois, car toute les histoires commencent comme ça, alors il était une fois, toi & moi & notre bébé... »

Enceinte à même pas dix-huit ans. Depuis que Gloria était au courant, les larmes ne cessaient de couler sur mes joues. Ça faisait maintenant trois jours que je dormais chez elle, dans le lit de son fils partie en Spring Break. Son fils et accessoirement mon meilleur ami. Meilleur ami qui n’allait plus tarder à rentrer maintenant. D’ici une heure ou deux ou même moins, je n’en savais rien. A dire vrai, j’avais tout simplement ignoré les appels de Dean depuis qu’il était partie. Je lui en voulais de m’abandonner alors c’était ma façon de me venger. Ça aussi j’allai devoir l’expliquer, le pourquoi du filtrage.

Installée sur son lit donc, je regardai mon ordinateur, l’une des choses que j’avais pu emmener avec moi lorsque mon père m’avait mise à la porte. Ça, mon téléphone dont le forfait serait bientôt annulée et des vêtements. Pas de bouquins, encore moins de voiture, c’était ma punition, dire adieu à ma vie aisée. Mais qu’est ce que je devais faire hein ? Accepter de faire adopter mon bébé ? Un bébé que j’aurai porté pendant neuf mois, que j’aurai découvert au fur et à mesure, non pas question.

Mais c’est ce que tu devras faire si tu dois vivre sous les ponts, me rappela la petite voix moqueuse qui me servait de conscience

D’un geste je la chassais tout en me levant avant de me poster à la fenêtre. Dean était là, en train de quitter ses amis, un sourire aux lèvres qu’il allait bientôt perdre...

J’allai tout gâché.

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J’ai passé les meilleurs jours de toute ma vie, primo, je n’ai jamais vu autant de femmes à poils, deuxio y avait que de la trop bonne musique et tertio qu’est-ce que c’était bien d’être jeune et de pouvoir toucher à tous les trucs que les adultes nous interdit. Je mettais clairement amusé au point que j’avais oublié l’ignorance de ma meilleure amie, puis traverser le pays avec la voiture d’Adam, c’était trop marrant.

J’étais à la station essence à encore cent kilomètre de chez moi, que j’appelle ma mère pour la prévenir que je n’allais pas tarder, arriver devant la porte de chez moi, je saluais ma bande de pote, j’étais KO, fatigué prêt à roupiller trois ou quatre jours d’affiler, mais j’étais en même temps en super forme, pensant encore à ce rassemblement de folie !
Donnant une accolade à ma mère, saluant mon père, parlant quelques minutes avec eux, jusqu’à que ma maman finisse par me dire que j’avais de la visite dans ma chambre, elle ne voulut rien me dire, quand je la questionnai, je secouai les épaules, rien ne pouvait gâcher ce que je venais vivre enfin je le croyais.

Je montais les escaliers quatre à quatre, prenant ma valise par la même occasion, lorsque j’ouvris la poignée de la porte elle était là, comme une fleur, celle qui m’ignorait, elle s’attendait à quoi, que je lui saute dans les bras ? Non pas question, je dépose mes bagages sur mon bureau, je l’ignore, enfin j’essaie, mes yeux s’orientent tout le temps vers elle, je rentre enfin dans ma salle de bain, je fais mes besoins, je me lave les mains et je prends une douche, afin d’avoir bien les idées en place, une fois sécher, je sors de la salle d’eau en sortit de bain, je m’adosse contre le mur prêt de la porte. « Puis-je savoir pourquoi t’es là ? Pourquoi tu ne m’as pas répondu à mes appelles ? » Je m’efforce d’être calme, je sens cependant déjà une tension qui monte, non je ne devais pas gâcher ma journée.

Maxime & Dean

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Histoire de bien me faire comprendre qu’il n’avait pas apprécié, Dean m’ignora royalement, faisant comme si je n’étais pas là. Silencieuse, je le regardai faire sans bouger. Son comportement m’énervait. Oui je l’avais ignoré mais celui qui était partie, c’était lui.
Il avait fait la fête avec des filles toutes plus belles les une que les autres tandis que moi j’avais du rester chez moi, à ruminer. Sa meilleure amie ? Tu parles, Charles !
A 22 ans, il devait sans doute croire qu’une fille de 18 ans n’avait plus sa place dans ses amis.

J’étais injuste, j’en avais conscience. Entre lui et moi, ce n’était plus pareille et même si j’en souffrais, j’ignorai comment rectifier le tir. Et puis, vu ce que j’allai annoncer, notre amitié ne serait plus du tout la même.

Sérieusement ?

Il se foutait vraiment de ma gueule ! Voilà que monsieur prenait sa douche ! J’avais qu’une envie c’était de quitter sa chambre mais je savais ce que penserais Gloria de ce comportement. Tirant sur mon sweat qui servait plus à cacher mon ventre naissant qu’à me protéger du froid, j’attendis donc qu’il daigne sortir de la salle de bain.

Enfin, son peignoir sur le dos, il sortit, m’adressant pour la première fois la parole. Son ton ne laissait aucun doute, il tentait de maitriser sa colère.

Puis-je savoir pourquoi t’es là ? Pourquoi tu ne m’as pas répondu à mes appelles ? »

Tes appels ? Ceux que tu as passé en début de séjour pour te donner bonne conscience ?

Pourquoi j’avais dis ça ? Croisant mes jambes nues, je me passais la main dans les cheveux

Peu importe, oublie ça, tu peux t’asseoir s’il te plait, je dois te parler d’un truc...

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Je lui lançai un regard qui lui disant long sur mon état d’esprit, non mais elle me cherchait là ? Puis c’était la preuve même qu’elle les avait certainement filtrée mes appelles, pourquoi avais-je demandé ma mère de vérifier si elle allait bien, si elle ne comptait pas un minimum pour moi ? Je serai les poings. « Pourquoi je dois m’assoir ? » finis-je par lui répliquer, guettant une mauvaise nouvelle du à son comportement, elle avait découvert mes magazines dans mon tiroir ? C’était ça, me dite pas qu’elle va me faire la morale sur le sexe.

Bon malgré ma protestation, je finis par m’assoir à côté d’elle, je plongeai mes yeux dans les siens, attendant la suite. « Bon je t’écoute MOI, dis-moi qu’est-ce que tu fou là. » Comme un idiot incapable de lui faire la gueule je finis par lui prendre ces mains et les serrer contre les miennes, attendant qu’elle crache le morceau, le suspens devenait insupportable, je voulais savoir pourquoi elle m’avait ignorée, savoir ce qui expliqué son comportement.

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Plus pour la forme que pour autre chose, Dean protesta juste avant de s’asseoir à mes côtés sur le lit. Comme pour effacer la tension, il prit mes mains qu’il serra dans les siennes.
Dans ces moments là, j’avais le sentiment de retrouver Dean, mon Dean et j’allai tout briser.
Quoi dire, que faire ? Je retournai la phrase «je suis enceinte» dans ma tête sans parvenir à les sortir. Finalement, je commençai par le plus «simple»

-Mon père m’a mis à la porte de chez moi. Depuis trois jours je vis ici; grâce à ta mère. J’ai déçu la famille Halliwell, j’ai trahi tout les espoirs qu’ils avaient misé sur moi et j’ai fini mon premier trimestre la semaine dernière.

Je me taisais, le laissant assimiler le tout. Il ne devait certainement rien comprendre. L’année scolaire arriverait bientôt à son terme, en aucun cas je ne pouvais être au premier trimestre.
Fixant nos doigts entremêlés, je repris

-Il reste deux trimestres, soit six mois et ensuite...Ensuite, j’aurai un bébé

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Ah enfin j’allais savoir, ses premiers mots devaient être une blague, c’était impossible que son père vire son bébé d’amour, j’étais un peu désorienté, c’était quoi cette histoire de premier trimestre, je finis par faire un signe léger de la tête pour l’encourager, allez crache le morceau !

J’ai eu un mouvement de recule lorsque le mot bébé sortit de sa bouche, non ! C’était un truc pour vidéo gag ? « Pardon ? » la bouche entrouverte, le regard instant comme pour dire tu te fou de moi, mais sa mine sérieuse me fit comprendre qu’elle était sérieuse, d’un mouvement brusque j’enlevai mes mains des siennes.

« ON T’A JAMAIS DIT DE METTRE DES CAPOTES ? » oui, je ne pouvais plus me contrôler, je mettais même levé et je commençais à faire les cent pas. « C’EST QUI LE COUILLANT QUI T’AS FAIT CA ! JE VAIS LUI DÉFONCER LA TRANCHE A CETTE TÊTE DE BITE ! TU VEUX LE GARDE JE PARI ! T’AS QUOI DANS LA TÊTE ? NON, MAIS P**IN ! » Un flot d’injure finit par m’échapper, mes yeux lançaient des éclairs à ma meilleure amie. « IL EST AU MOINS AU COURANT ? IL VA T’AIDER ? OU T’AS BAISE AVEC UN INCAPABLE ? »

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Sa réaction était prévisible. Le silence qui avait suivit mon annonce ne dura pas longtemps

-Dean ...

ON T’A JAMAIS DIT DE METTRE DES CAPOTES ?

Comme si j’étais doter du pouvoir d’électrocution, Dean retira ses mains des miennes, se levant par la même occasion tout en continuant à vociférer

C’EST QUI LE COUILLANT QUI T’AS FAIT CA ! JE VAIS LUI DÉFONCER LA TRANCHE A CETTE TÊTE DE BITE ! TU VEUX LE GARDE JE PARI ! T’AS QUOI DANS LA TÊTE ? NON, MAIS P**IN !

-S’il te plait...Ecoutes-moi

IL EST AU MOINS AU COURANT ? IL VA T’AIDER ? OU T’AS BAISE AVEC UN INCAPABLE ? »

C’était plus fort que moi, il était peut être en colère mais ça ne lui donnait pas le droit de me parler comme ça. D’un geste je me levais et lui administrait une claque digne de ce nom.

-TU TE PRENDS POUR QUI DEAN ALSTAIR O’BRIAN HEIN ? OUI J’AI COUCHE AVEC UN MEC SANS PROTECTION MAIS ÇA NE TE DONNE PAS LE DROIT DE ME PARLER COMME A UNE TRAINÉE !

Une nouvelle fois, je sentis les larmes couler mais cette fois de rage. Avec tout le raffut qu’on faisait, Gloria et son mari allaient certainement débarquer et même si je m’en voulais d’être aussi grossière dans la maison de cette dame qui avait toujours pris soin de moi, je me devais de me défendre.

-ET T’AS RAISON ! IL NE SAIT RIEN ET IL NE SAURA JAMAIS RIEN ET TOI NON PLUS ! ET OUI JE VAIS GARDER LE BEBE ! QU’EST CE QUE ÇA PEUT TE FAIRE DE TOUTE FAÇON ?! HEIN ?!

Ma jalousie presque maladive ressortait au pire moment mais je n’y pouvais rien. Peu m’importait que ses parents puissent nous entendre ou que le stresse n'était pas conseillé à une femme enceinte

-C’EST TOI QUI ME PARLE DE BAISER AVEC UN INCAPABLE ? ET LES FILLES QUE TU RAMASSES DANS LES BARS, ELLES ONT QUOI ? UN DIPLOME EN ECARTAGE DE CUISSE ?

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Le geste de Maxime me fit un choque, me déboussola quelques secondes ! Non, mais de quel droit avait-elle à faire ça ? On était chez, moi et ce n’était pas moi l’autre de la bêtise, j’avais envie de la prendre par les cheveux, la ramener jusqu’à la porte d’entrée, mais je savais très bien qu’après j’allais m’en vouloir. Je serai les dents, punaise pourquoi c’était une fille ? Je ne tapais jamais les filles !

« VISIBLEMENT ON T’APPREND RIEN A TES ÉCOLES DE LUXE ! » lançais-je, oui n’importe quel abrutit de nos jours, sait mettre une capote, on apprend ça au collège quoi ! Lorsque des larmes se mirent à couler sur le visage de ma meilleure amie, j’ai un léger pincement au cœur de la voir ainsi, mais je n’allais pas me faire avoir, elle pouvait pleurer tant qu’elle veut.

« TU VA GÂCHER TA VIE ! ET OUI CA ME REGARDE CAR JE TIENS A TOI ! SÉRIEUX TU CROIS VRAIMENT QUE CE TRUC VA ÊTRE HEUREUX AVEC UNE MÈRE QUI N’A PLUS UN ROND, QUI NE TRAVAIL PAS, QUI REFUSE DE PARLER AU PÈRE ! T’AS QUOI DANS LA TÊTE ? »

Fallait vraiment qu’elle comprenne que la meilleur solution ce n’était pas de garder ce gosse ou au moins parler au père, puis c’était qui ? Je vous promet que si je sais qui il est, le mec est mort ! Mes doigts se plient et déplient, mes nerfs sont à crans, je soupire lorsqu’elle parle de mes conquêtes, je hausse les épaules.

« OH MOINS MOI J’AI PLUS DE JUGEOTE QUE TOI ET TON SPERMMEMAN ! JE ME PROTÈGE ! QUI SAIT T’AS PU EN PLUS CHOPER UN MICROBE ! PUNAISE ! »

Allez ouvre les yeux ! Ma mère rentre dans ma chambre et me regarde d’un air furieux. « DEAN ! » Visiblement dans ma maison j’étais de trop !

Maxime & Dean

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Ces paroles dures me frappèrent en plein coeur. Il ne comprenait rien, il avait le même discours que mon père, il me prenait pour une idiote incapable de prendre soin de moi ou de mon enfant. J ‘avais envie de le frapper, de lui faire aussi mal avec des coups qu’il pouvait le faire avec ses mots. Alors que j’avançai, Gloria apparu sur le pas de la porte, s’avançant entre son fils et moi, m’empêchant d’avancer et surtout lançant un regard noir à son fils

-T’es qu’un crétin ! Tu le sais ça ? Un crétin ! Et ce n’est pas un truc, c’est mon enfant et je ne me débarrasserai pas de mon enfant comme tu voudrais que je le fasse ou comme mon père le voudrait. Et quoi que t’en dises, je prendrai soin de lui ! J’arrêterai mes études s’il le faut, ne t’inquiètes pas pour la pauvre petite fille riche que je suis !

Cette conversation avait commencé depuis 5 minutes et j’en avais déjà marre. J’avais chaud, j’étais franchement pas bien et j’avais qu’une envie c’était de partir.
D’un geste je m’emparai du sac de vêtements avant de prendre mon ordinateur et de le glisser dans sa sacoche.

-Maxime Léna Halliwell où comptes-tu aller comme ça ??

-Je sais pas, loin de lui, j’ai du liquide, je vais me payer une chambre dans un motel

-Dios mio ! Maxime tu ne vas nulle part ! Tu es aussi blanche que moi, ce qui est mauvais signe alors tu restes ici ! Quand à toi Dean, tu as intérêt à te calmer sur le champ !

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Je regardais les deux femmes, elles c’étaient liées contre moi ! Je finis pousser certainement le plus gros soupire de toute ma vie, très bien, ça ne valait pas la peine de discuter, la conversation était clause, soi-disant elles avaient raisons. Je me dirigeai vers mon sac de voyage comportant quelques affaires propres, je le mis sur le dos. « Très bien si c’est comme ça, c’est moi qui part ! » Avant de partir je frappai de toutes mes forces l’encadrement de la porte de ma chambre afin de faire un peu échapper ma colère et aussi montrer mon mécontentement.

Je fus rapidement en bas, mon père me questionna du regard, je pris la clef de ma voiture. Il n’avait pas eu assez de temps pour m’empêcher de partir, j’entendais ma mère crier quelque chose, j’ignorai sa plainte, en quelques secondes j’étais dehors et déjà à quelques mètres de la maison.

Arrivé chez Adam, on s’est installé devant une console de jeu, loué une pizza, vidé quelques bouteilles, puis j’ai dormi, rêvant, non cauchemardant sur les bébés, ils poussaient de partout c’était affreux.

Le lendemain, je n’avais toujours pas donné de nouvelle de moi, trop furieux. On a passé notre journée lui et moi au casino du coin puis la même routine que la veille, on avait juste pris du chinois à la place de la pizza.

Le troisième jour on est allé draguer, enfin plus lui que moi, j’ai rencontré une serveuse au bar, j’étais à je ne sais plus combien de verre, je lui ai parlé de mes problèmes, puis elle m’a éclairée.

Je finis par rentrer chez moi grâce à elle, j’avais filtré pendant tout ce temps mes appelles. Une fois devant la porte d’entrée, je n’osais pas à l’ouvrir, je pris mon courage à deux mains. « Salut ! »

Maxime & Dean

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Je restai là sans bouger. De toute façon, j’étais incapable de dire ou de faire quoi que ce soit. Sans un mot, mais en cognant l’encadrement de la porte, Dean quitta la pièce puis la maison. J’entendis la voiture démarrer avant de sentir la main de Gloria dans la mienne.
Complètement ailleurs, je la laissais faire.

Même encore aujourd’hui, ma nounou savait ce que j’avais et ce dont j’avais besoin. Elle me borda comme un bébé dans le lit de son fils et tandis que je fermais les yeux, je sentis l’eau froide salvatrice sur mon front. Je m’endormis jusqu’au lendemain soir dans un sommeil sans rêve avant que Gloria ne vienne me réveiller. La mère de mon meilleur ami eut la décence de ne pas me parler de son fils ou de mes parents, préférant m’expliquer ce que je pouvais manger ou non. J’accueillis ses conseils avec un sourire et me joignit à elle et son mari pour le dîner. Ce dernier avalé, je pris une rapide douche avant de me coucher à nouveau et de m’endormir aussitôt. A croire que tout mon corps rattrapait mon sommeil en retard.

Le lendemain matin, je pris une douche et enfilai une robe rouge toute simple qui laissait voir mon ventre. La journée passa sans que je ne la vois réellement. Je n’avais pas de nouvelle de Dean. Mon orgueil m’empêchait de faire quoi que ce soit mais je me sentais mal. Je savais que Gloria tentait désespérément de joindre son fils qui ignorait royalement ses appels.

Allongée sur le canapé, je lisais un cours de littérature lorsque mon meilleur ami ouvrit la porte avec un banal «Salut». Incapable de lui dire quelque chose, je me levai et j’appelai sa mère.

-Gloria...Dean est...Dean est là ...

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J’observais ma meilleure qui avait vraiment l’air d’être mal au point, on avait l’impression que c’était un zombie, enfin breff ma mère est venue m’accueillir à bras ouvert, me serrant fort dans ses bras et la seconde d’après me foutre un claque bien mérité, après tout elle avait dû être morte d’inquiétude et d’un sourire amuser je lui dis « Moi aussi tu m’as manqué. » Elle commença à me faire la morale, me demander au j’étais etc, et je réussis à faire taire ses questionnements. « Ah quoi bon te répondre ? Je suis là, maintenant c’est ce qui compte. Bon j’ai une nouvelle à vous faire. » Je guette la jeune demoiselle, puis demande à ma mère. « Il est ou papa ? »

Une fois le groupe réuni, tous installé confortable sur le canapé, je me traitais de taré, non, mais là j’allais faire un truc impossible. « Déjà, je vous prie de m’excuser de mon comportement, mais j’avais besoin de prendre mes distances. » après avoir adressé mes excuse, mes yeux fixèrent Maxime, j’avais un peu du mal à poursuivre, je me mordis légèrement la lèvre inférieur hébété. « Max, je sais que je ne peux pas te faire changer d’avis et… » Allez poursuit.

Je fuis alors son regard quelques seconde, bougeant légèrement la tête. « On doit se serrer les coudes. » Je tourne un peu au tour du pot, elle doit déjà être heureuse que je la soutienne un peu plus que la dernière fois. « Et… » Oui ça fait beaucoup de et, je lui prends ses mains, je les serre contre les miennes. « Que ferrait un enfant sans père ? » J’espère qu’elle comprend que c’est une proposition, sur le coup mes parents sont ultra silencieux, je regrette que la télévision ne tourne pas.

Maxime & Dean

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Avec sa fougue habituelle, Gloria se précipita sur son fils et le serra dans ses bras avant de lui administrer une belle claque. C’était sans doute la première fois que je souris vraiment depuis une semaine. Dean avait sa tête d’enfant pris en faute avec un petit sourire sur le visage. Pour autant, sa mère ne se laissa pas charmé tout de suite, préférant lui dire sa façon de penser.
Finalement, après avoir réuni tout le monde sur le canapé, non sans m’avoir observée à la dérobée, mon meilleur ami se lance

« Déjà, je vous prie de m’excuser de mon comportement, mais j’avais besoin de prendre mes distances. »

Ses yeux fixèrent à nouveau les miens, tandis que je gardai le silence. Je n’étais plus en colère, du moins je ne pensais pas l’être, juste que je ne savais pas quoi dire.

« Max, je sais que je ne peux pas te faire changer d’avis et…»

Non il ne pouvait pas. Ma décision était prise, je savais que je ne pourrai pas porter mon bébé pour ensuite l’abandonner et j’étais prête à tout pour lui offrir une vie certes pas aisée mais avec tout ce qu’il aurait besoin. Toujours silencieuse, j’attendais qu’il finisse le reste de son discours, tout en ne lâchant pas son regard.

«On doit se serrer les coudes. »

Qu’est-ce qui voulait dire par là ? Et qui était ce «on» ? J’avais envie de le secouer, histoire qu’il aille un peu plus vite. Déjà qu’à la base je n’était pas patiente mais alors là, c’était carrément pire, d’autant qu’il ne cessait de mettre des «et» à tout bout de champ. Serrant mes mains dans les siennes, il me se lança enfin.

« Que ferrait un enfant sans père ? »

C’était donc ça. Il voulait me convaincre de parler au père du bébé

«Dean, s’il te plait...Je veux pas prévenir le père...C’était un...»

Je m’arrêtais là, sentant le regard de Gloria sur moi. Je ne doutais pas qu’il y avait des limites à ce qu’elle pouvait accepter venant de la fille qu’elle avait élevée et les mots coup d’un soir était sans doute une ligne à ne pas franchir

«Bref...Essaye de comprendre.

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« Mais non ! » Finis-je par protester ! Elle n’a pas compris ce que je voulais dire ! Bon c’est peut-être dieu qui me donne une chance d’oublier mon idée ? Est-ce que je peux devenir papa ? Oui, mais est-ce que je serais capable d’assumer ce rôle ? Là était la réelle question. Mon courage commence à retomber. Non je n’ai pas le droit de l’abandonner, elle a besoin de moi ! Elle est ma meilleure amie, elle ferait de même pour moi, non ?

Une aspiration, une expiration, plus vite je le dirais, plus vite je ne pourrais plus faire machine arrière. « Je te propose d’être le père, je ne veux pas que ce pauvre type soit le père, enfin si il est techniquement, mais je veux… » Je m’embrouille totalement là. « Oublie, tu veux bien que je sois le père de ton enfant ? » J’entends un léger crie de surprise qui vient de ma mère, je ne sais pas si elle approuve, mais elle reste bouche-bée ça doit être bon signe, puis je regarde Maxime, guettant sa réponse.

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I Incrédule, j’assimilai les paroles de mon meilleur ami, sans vraiment comprendre avant d’entendre le cris de surprise de Gloria.

-Dean...Tu...

J’avais vraiment bien entendu ? Le père de mon enfant ? Mais il savait vraiment ce que ça impliquait ? Mais qu’est ce que je racontais ? Je ne pouvais pas accepter ça ! Il allait gâcher sa vie, y’a trois jours encore il était en plein Spring Break et là il voulait s’auto parachuter dans le monde des adultes parce que moi j’avais fauté.

-C’est insensé Dean...Je peux pas...Tu peux pas arrêter ta vie, telle que tu l’as connais pour t’occuper de mon enfant...C’est ...Non...Je peux pas accepter..Je peux pas bousculer ta vie...Désolé..

Sans demander mon reste, je me levais et quittais la pièce sous les yeux des O’Brian. Je pris la direction de la chambre qui avait été la mienne pendant ces quelques jours. C’en était finit de l’égoïsme, j’avais trop profité d’eux, j’étais en train de bouleverser le vie et j’en avais pas le droit.

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Son refus me brisa le cœur, j’étais prêt à l’aider, élever un gosse qui n’est pas le mien, pour qu’elle soit heureuse, pour que ce bébé est une vie normal et elle ! Lorsqu’elle part dans ma chambre, le silence s’installe, mes parents m’observent comme pour vérifier si je n’avais pas trop bu, puis mon père me question, ma mère aussi, ils vérifient à leur manière si j’étais prêt, pourquoi avais-je pris cette décision, je voyais que mon père était réticent, que ma mère elle, me regardait d’un air admiratif. On me redit la même chose qu’elle, que être papa c’est avoir des responsabilités, est-ce que je suis le genre de mec immature ? Oui, bon j’avoue, je ne suis pas un ange, je ne réagis pas forcément comme un vieux, je … mais j’étais prêt !

Ma décision était prise, j’étais sûr à 99% de moi. J’avais hésité avant, mais depuis son refus, sa me donnait encore plus envie d’être là pour elle. J’étais son meilleur ami, pas juste un petit pote de merde ! Je finis par monter, j’essaie de trouver un discoure pour la persuader que c’était la solution à tous ses problèmes, mais plus je cherchais des mots, plus mes discours étaient pathétique, je n’allais pas lui sortir « Avec un bébé faut être comme un twix, c’est-à-dire deux ! » c’était lamentable.

Je rente sans hésiter dans ma chambre, je bloque la porte. « Maxime Léna Halliwell ! Ecoute-moi ! » Avec ça elle pouvait que m’écouter, maintenant je dis quoi ? Que je suis le genre d’homme qui veut des bébés, ça fait pas trop pervers ? « Ne cherche pas d’excuse je suis assez grand pour savoir ce que je fais ! Maintenant la question est : est-ce que tu veux de moi dans votre vie ? Je ne vais pas te le reproposer une troisième fois, réfléchit bien, tu peux prendre ton temps. » Non pas trop non plus, sinon je ne vais pas fermer l’œil de la nuit, pitié répond oui ! Faut que je trouve un sens à ma vie, et je crois que je suis né pour ce gamin ! C’est absurde. Oui est alors ?

Maxime & Dean

« Il était une fois, car toute les histoires commencent comme ça, alors il était une fois, toi & moi & notre bébé... »

J'avais presque fini de réunir mes affaires lorsque Dean arriva dans sa chambre ouvrant la porte à la volée et me sortant tout mon pedigree pour que je l’écoute.

Me tournant vers lui, j’attendais silencieuse, tout en me mordant les lèvres.

Ne cherche pas d’excuse je suis assez grand pour savoir ce que je fais ! Maintenant la question est : est-ce que tu veux de moi dans votre vie ? Je ne vais pas te le reproposer une troisième fois, réfléchit bien, tu peux prendre ton temps.

Je restai interdite. Dean semblait décidé et sûr de lui. A vrai dire je ne l’avais jamais vu aussi sur de son choix.

Dean...

Je m’approchais de lui, le fixant dans les yeux et posant ma main sur sa joue, remontant dans ses cheveux.

-Je suis plus que touchée...Bien sûr que je veux que tu fasses partie de la vie de mon enfant, t’es mon meilleur ami...Mais est-ce que tu te rends compte dans quoi tu veux t’embarquer ? T’imagines si tu rencontre la femme de ta vie hein ? Qu’est ce que tu diras ?

M’éloignant de lui, je m’installais sur le lit.

-Si j’accepte, qu’est ce qu’on fera ? J’ai peur que ....Tu sais, quand j’ai appris que j’étais enceinte, j’étais complètement paniquée et je le suis encore...Et si je dis oui...C’est de l’égoïsme Dean ...

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Mes yeux observèrent son geste, suis-je entrain de rêver ou sa caresse est en train de me faire frissonner ? Finalement mon regard se fixe dans les magnifiques yeux de ma meilleure amie, je suis légèrement déconcentré et lorsqu’elle me parle de la femme de ma vie. « Max si cette personne est réellement la femme de ma vie, elle comprendra, sinon ça veut dire que ce n’est pas la bonne… »

J’avais envie à ce moment lui dire que c’était elle la femme de ma vie, mais c’était idiot ! Elle était mon amie, même ma meilleure amie, rien de plus ! C’était la seule femme qui me connaissait mieux que ma mère, elle était belle, mais je ne risquerais jamais de gâcher notre amitié, la relation qu’on a, j’aurais trop peur de la perdre. Elle s’éloigne lentement de moi, je reste toujours là debout sans bouger. J’écoute encore ses autres protestations.

Je m’avance jusqu’à mon lit, je m’assois à côté d’elle, je la prends dans mes bras. Je dépose un baissé au haut de son crâne. « Je suis là, tu n’as pas besoin d’avoir peur et non t’es pas égoïste, c’est moi qui me propose. »

» Dean ✓ call me, maybe ?
» Répertoire de Dean
» jouer ensemble ou pas?( pv dean)
» Dean ✓ Du rhum des femmes c'est ça qui rend heureux.
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Et neuf mois plus tard ... ft Dean O'Brian

Et neuf mois plus tard ... ft Dean O'Brian

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